Etape 5 - Colombie - Sur la route de San Agustin
Mercredi 4 juillet 2018. Après cette visite éclair de Popayan***, retour à l'hôtel. Le temps d'aller cherchercher Léa et de trouver un taxi qui veuille bien nous emmener jusqu'à la station de bus centrale (pas si simple pour notre réceptionniste...), et on file à la gare. Une heure d'attente avant de grimper dans une "buseta" affrêtée par la compagnie Sotracauca.

Plus de cinq heures de route nous attendent. Enfin, quand je dis de route... surtout au début du parcours. Une belle occasion d'admirer les pentes du volcan Puracé situé à 58 km de Popayan (un de mes objectifs quand je reviendrai dans la région !). Bref, des paysages magnifiques défilent derrière la fenêtre de notre "buseta", une dizaine de places maximum.

Très rapidement, la route commence à s'élever. La brume de la forêt tropicale accrochée aux flancs de la cordillère centrale fait son apparition. Au passage, on croise des troupeaux de chevaux.

Après une heure de route, le voyage se complique... Certes, les paysages sont toujours aussi maagnifiques, mais la route disparaît pour laisser la place à une piste caillouteuse, creusée de trous et de crevasse qui oblige les conducteurs (ils sont deux, et je commence à comprendre pourquoi !) à une attention de tous les instants. Et pour cause, de l'autre côté de la route, les ravins sont nombreux. Bref, le danger est permanent.

Une petite vidéo vaut parfois tous les mots. Avec elle, on comprend mieux ce qui attend les voyageurs entre Popayan et San Agustin.

Mis à part la route (ou plutôt la piste !), les paysages sont plutôt sympas. On roule pendant des heures sur un haut plateau qui traverse la Cordillière centrale de part en part. Pour info, il vaut mieux faire le trajet de jour. De nuit, c'est non seulement beaucoup plus angereux, mais la plupart des voyageurs sont débarqués à environ 5 km du centre-ville de San Agustin... Non, merci. Surtout avec ma fille dans mon sac à dos.


Et une nouvelle petit vidéo pour bien comprendre l'enfer de cette route. Admirez l'attitude stoïque de ma fille ! Une petite recommandation... Il vaut mieux manger léger avant de s'embarquer dans l'aventure ! Quant aux "baños", pas de problème, on prévient le chauffeur qui nous ouvre tranquillemetn la porte coulissante de la camionnette et n fait pipi au bord du chemin. L'aventure, c'est l'aventure ! J'adore.


Enfin, on arrive au sommet du plateau. La forêt tropicale émerge de la brume. Les paysages sont à couper le souffle.


Encore une heure de route avant d'arriver à San Agustin. Pas question de manquer l'arrêt... Sinon, on sera bon pour descendre à Pitalito !



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